8 déc. 2014

J'ai pas la télé mais j'ai Netflix

Depuis quelques semaines (mois ?), Netflix a débarqué en France. Voilà plus de 8 mois que je l'utilise en lieu et place de la télévision. Retour sur expérience.





De quoi on parle ? D'un site internet de streaming de vidéos. qui fonctionne avec un système d'abonnement. Pour 8$ par mois, on a accès à des séries, des films, des documentaires en illimité. Yeah baby !



Comment ça marche ?


Il suffit dans un premier temps de se créer un profil, de noter quelques films et de sélectionner les genres qu'on aime regarder pour que Netflix puisse faire des propositions d'émissions.  Ensuite, c'est partie pour du visionnage intenssif sur tous les écrans : TV, ordinateur(s), smartphone, tablette pour ceux qui en possèdent (je ne mange pas de ce pain là) et même console de jeu. Le détail trop cool que j'adore, peu importe où on s'est arrêté dans une série ou un film ou sur quel écran, à la prochaine connexion, on reprend son programme exactement là où on l'a laissé. Tout ça sans la moindre pub, ce fléau de la télévision américaine.

J'aime beaucoup les fonctionnalités du profil, notamment la possibilité de se créer une sélection et de l'alimenter dès qu'on tombe sur un programme intéressant. Zapper pendant des heures ou attendre son programme préféré c'est so 20ème siècle.




Le catalogue


Pas vraiment rangé, ce qui énerve au plus haut point la bibliothécaire en moi. Le contenu du site n'est pas du tout mis en valeur : les mêmes émissions sont toujours mises en avant, du coup je passe surement à côté de trucs très sympas. En gros, le téléspectateur se tourne vers Netflix pour y chercher un programme précis, alors qu'à mon sens on devrait plutôt pouvoir le feuilleter comme un catalogue (qu'il est) et faire sa sélection de cette manière. En fait, on ne sait pas vraiment ce qu'il y a sur Netflix. D'où ce camembert, véridique.






D'autant plus vrai que la sélection change régulièrement. Certains films disponibles jusque là ne le sont plus, d'autres font leur apparition. Y faire un tour de temps en temps pour mettre au jour sa liste de films et séries à regarder, et perdre au passage quelques heures, est tentant.




Le piège


A chaque fois que je me connecte à Netflix, le binge watching me guette. Non seulement les séries sont disponibles en intégralité pour certaines, mais en plus il n'y a que 15 secondes entre la fin d'un épisode et de début du suivant. Pas assez pour que je retrouve mon clavier sous la montagne de couvertures et de coussins du canapé ou que je finisse mon rang au tricot. Résultat, je regarde une saison alors que je voulais juste regarder le premier épisode, pour me faire une idée sur la série.




Voilà comment en trois semaines j'ai regardé l'intégralité de Breaking Bad.



Quelques séries sur Netflix




A young doctor's note book and other stories. L'action se passe au fin fonds de la Russie au début du XXème siècle. Un jeune médecin tout juste diplômé doit prendre la direction d'une clinique paumée. Ca respire l'humour noir british, j'aime beaucoup. Les épisodes sont courts, une vingtaine de minutes seulement, et la première saison ne compte que 4 épisodes. Vivement la suite.

Portlandia. Plein de scènes courtes façon Kaamelot sur la vie quotidienne des habitants de Portland. Enfin, soit disant. Humour absurde et déguisements pas toujours réalistes. Une bonne tranche de marrade.

Orange is the new black. La série incontournable à en croire beaucoup d'américaines. Je n'ai pas vraiment accroché, je m'arrête à la saison 1.

The new Girl. Un petit sitcom dans la veine de Friends dont j'avais pas mal entendu parler, assez populaire ici. Une fois de plus, je n'accroche pas. Netflix le notait pourtant à 4 étoiles pour moi, comme quoi je ne suis pas si prévisible.

House of cards. La langue est parfois difficile à comprendre, surtout quand ça cause économie dans la saison 2 mais ça vaut le coup de perséverer. J'ai adoré les détester. Tellement que la série de la BBC dont celle-ci est un remake est dans ma sélection.

Archer. Sur le podium de mes séries animées préférées avec American Dad et South Park. Je suis une grande fan. Des espions ratés qui foirent toutes leurs missions. L'animation est un peu mauvaise, juste assez pour que ce soit drôle. A pleurer de rire.

Breaking bad. Il était temps que je m'y mette. Quelle claque cette série.

Parks and recreation. Après en avoir entendu du bien sur internet, j'ai décidé de regarder quelques épisodes pour me faire un idée (= toute la saison 1 et la moitier de la saison 2). La manière dont la série est filmée est étrange, un peu comme dans The Office, une caméra suit les personnages partout et ils lui parlent en aparte. Mais on s'y fait très vite. Dans le top 3 de mes séries préférées. Je peux d'ors et déjà le dire : j'adore Ron Swanson.

Engrenages. On trouve quelques films et séries françaises sur Netflix, dont Engrenages. Une des seules séries policières que je suis vraiment. La saison cinq reprend en ce moment même sur Canal+, j'ai hâte !




Quelques documentaires sur Netflix






PBS. Toujours en mode "en savoir plus sur l'histoire des Etats-Unis", le sceau PBS est un gage de qualité. Les sujets abordés sont variés, de la prohibition au baseball en passant par le jazz. Les documentaires de cette série sont quasiment exhaustifs, et comprennent souvent plusieurs épisodes.

Blackfish. Le documentaire déprimant sur la vie atroce des dauphins et orques en captivité. Le film qui vous fera haïr les zoos et parcs du type Seaworld. Si vous n'avez jamais envisagé de pleureer comme une madeleine devant les conditions de vie de ces animaux, regardez ce documentaire, ça viendra tout seul.

Exit through the gift shop. Un documentaire sur l'art de rue mettant en scène Banksy, le graffeur qu'on ne présente plus. Vrai documentaire ou arnaque ? Les paris sont ouverts.

Print the legend. Ce documentaire retrace la course que se livrent diverses sociétés pour dominer le marché de l'impression 3D grand public. Très intéressant, hormis les séquences émotions avec les photos d'enfance des fondateurs des sociétés et les interviews des parents.

Woody Allen : a documentary. Deux épisodes de presque 1 heure 30 chacun retracent la vie et la filmographie du cinéaste.

Terms and conditions may apply. Un documentaire un peu terrifiant sur la collecte d'informations personnelles sur internet.

National Geographic. Un peu déçue par cette série je dois dire. Les documentaires ont parfois l'air superficiels. Les sujets sur les zones géographiques se contentent souvent de l'effet "Waouh!" sans vraiment d'explication.

Inside. Une série de très courts documentaires, 20 minutes à peine, dans les coulisses d'une entreprise. Là encore, je n'accroche pas. Le ton est superficiel et donne l'impression de vouloir rester positif malgré tout. L'épisode sur Mac Donald était particulièrement décevant, surtout quand à la fin la journaliste s'enfile un hamburger en disant que c'est bon.



Et biensûr


Des films. Plein.



5 commentaires:

  1. A noter peour retrouver des trucs complètemnt planqués sur le service : Best Of Netflix sur Reddit:
    http://www.reddit.com/r/bestofnetflix/

    Ton camembert doit pas être très représentatif mais plutôt satirique. Si la recherche n’aboutit pas ça se traduit par un abandon ou le visionnage d'un sujet avec moins d'intérêt.

    Sur une note plus générale, je pense que le mot télévision reste à redéfinir car Netflix se regarde sur une télévision. Pour moi Netflix c'est un service qui se regarde - entre autre - sur une télévision.

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  2. Même chose ici : pas la télé :) Netflix m'a rendue sérivore... et je me suis mise à adorer des choses que je ne pensais vraiment pas aimer, genre Walking Dead et ses zombies ;) Si tu aimes les séries d'enquêtes, The Killing est vraiment pas mal. Différent de ce qu'on voit d'habitude, ça se passe à Seattle, les acteurs sont vraiment bons et l'ambiance pesante. Côté British : The Peaky Blinders, The Fall et Happy Valley (oui, j'ai un gros faible pour les séries de la BBC).

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    1. Tu m'as eue à "Ca se passe à Seattle".

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    2. Hihi, bon du coup, ça te laisse imaginer que l'ambiance n'est pas celle des Bisounours ;)

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  3. documentaire un peu terrifiant sur la collecte d'informations personnelles sur internet.

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