Entre Halloween, la Toussaint et le Jour des Morts, la période octobre / novembre a un petit côté lugubre. La mort est partout, seule période de l'année où elle s'affiche fièrement et fait même rire, un peu. Toutes ces manifestations sont tellement rapprochées niveau calendrier que je me dis qu'elles ont forcément une origine païenne commune, surement en lien avec les jours qui raccourcissent et la nature qui dépérit un peu à l'approche de l'hiver.
L'héritage hispanique de la Californie est très présent, et el Día de los Muertos (le Jour des Morts) est un événement célébré à San José sur plusieurs semaines. J'adore l'esthétique de cette fête, je frise l’obsession avec les crânes et les squelettes. Autant dire que j'étais ravie d'aller y faire un tour, un dimanche après-midi.
Direction San José, sa très belle bibliothèque Martin Luther King et son stationnement gratuit dans les rues le week end (il en faut peu pour se sentir malin). Je ne savais pas à quoi m'attendre mais je voulais voir des sugar skulls, et si possible avec des moustaches.
Nous arrivons au moment où une troupe de danseuses africaines effectuent une chorégraphie. Un instant, on pense s'être trompés de date mais on est entourés de squelettes en papier mâché géants, ceux-là même qui ont défilé dans la ville le matin. Pas de doute, on est au bon endroit, au bon moment.
Direction San José, sa très belle bibliothèque Martin Luther King et son stationnement gratuit dans les rues le week end (il en faut peu pour se sentir malin). Je ne savais pas à quoi m'attendre mais je voulais voir des sugar skulls, et si possible avec des moustaches.
Nous arrivons au moment où une troupe de danseuses africaines effectuent une chorégraphie. Un instant, on pense s'être trompés de date mais on est entourés de squelettes en papier mâché géants, ceux-là même qui ont défilé dans la ville le matin. Pas de doute, on est au bon endroit, au bon moment.
En plus des défilés et danses, des tas de stands vendent des babioles avec des crânes : t-shirts, foulards, petites poupées, tableaux, masques, ... Alors que la musique reprend, une nouvelle troupe de danseurs entrent en scène, vêtus de couleurs vives, le visage recouvert de magnifiques masques qui figurent des crânes. Des couples se forment petit à petit et la danse se poursuit deux par deux.
La danse raconte une histoire de rencontre, d'amour et de mort. Comment un squelette peut-il mourir ? Bonne question. Mais c'est de l'art et on ne questionne pas l'art.
C'est beau, coloré, très rythmé. Pas du tout larmoyant pour une fête des morts, l'ambiance est au contraire très vivante et animée. Quelques spectateurs ont le visage maquillé façon crâne et les enfants mangent de la glace et de la barbe-à-papa.
Petite déception quand même, je repars sans mon crâne mexicain à moustache.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire