18 sept. 2014

Ils sont comment les américains ? // Sociologie d'un peuple étrange

Question récurrente dont la réponse n'est pas si évidente. Même après plusieurs mois sur place, l'américain reste pour moi un mystère. Il y a quelques temps, j'avais feuilleté un livre décrivant les personnes en fonction de leur nationalité. Le type de bouquin que je déteste, bourré de préjugés. Une phrase avait pourtant retenu mon attention : "l'américain est comme un adolescent de 15 ans". J'ai de plus en plus tendance à croire que ce n'est pas faux.



Tour d'horizon de ce que j'ai pu observer en quelques mois. 


 L'américain est friendly


L'américain a le contact facile. Dans le train, à la banque, en attendant pour aller aux toilettes, pour un américain, toutes les occasions sont bonnes pour faire la causette avec quelqu'un qu'il ne connait ni d'Eve ni d'Adam. Le français lambda pensera la première fois être tombé sur l'idiot du village avant de se rendre compte que non, ici tout le monde vous discute, c'est comme ça. Et avec le sourir.

Ce qui est encore plus suprenant pour un français, c'est que l'américain n'est pas radin en small talk. En quelques minutes et sans avoir rien demandé, vous saurez ce qu'il fait là, où il habite, ce qu'il fait dans la vie, combien il gagne, combien de fois il a été marié, combien il a d'enfants et ce qu'ils font. La conversation ne se fait pas à sens unique. Dès que votre accent sera repéré, votre interlocuteur voudra savoir d'où vous venez, depuis combien de temps vous êtes ici, ce que vous y faites, si vous vous y plaisez, si c'est tellement différent de la France (et il adore la France, il aimerait tellement visiter Paris...). J'ai eu cette conversation à chaque fois que je rencontrais quelqu'un, banquiers et  caissiers de supermarchés y compris.

Là où l'américain brouille les radars du français, c'est qu'il est sympatique par habitude.  Le français  est froid, c'est bien connu. Alors dès qu'il se met à sourir, le signal est clair : possible relation sociale positive. Mais comment détecter un ami potentiel au milieu d'une peuplade de Bisounours souriants ? Pas simple.



Mais l'américain n'est pas ton ami 


En Europe et aux Etats-Unis, les relations sociales ne suivent ni le même tempo ni les mêmes règles, ce qui est très destabilisant.

La personne avec qui vous avez papoté pendant une heure dans le train ne vous donnera pas son numéro et ne vous demandera peut-être même pas votre nom. Il se peut même qu'il ne vous reconnaisse pas si vous le recroisez. Certes, vous savez tout de lui, mais ça ne dit rien de votre degrés d'intimité avec cette personne. L'américain raconte facilement sa vie à qui veut l'entendre. Contrairement à la France, quand un vendeur demande à un client How are you doing today ? , le client répond ce qui lui passe par la tête, qu'il est préoccupé parce qu'il doit aller chez le médecin mais qu'il n'a pas de couverture maladie par exemple, là où le français se contente en général d'un "Bien, merci" (ou de la version énervante "On fait aller"). La pudeur face à la vie privée n'est pas la même, et l'expatrié français peut croire, à tord, que parce qu'il détient des informations que nous qualifions de personnelles sur quelqu'un, une relation est en train de se créer avec cette personne alors que ce n'est pas forcement le cas.

En somme, se faire des amis américains est difficile, les relations restent souvent superficielles.



Et il n'est pas très poli


A défaut d'être sympatique, les français sont polis. Il n'y qu'à lire cet article de Diane, américaine expatriée en France, pour s'en convaincre. Aussi souriants et sympathiques qu'ils soient, j'ai été un peu choquée les premiers temps par le manque de "Bonjour, aurevoir, merci" des américains. Le caissier du supermarché passe souvent d'un client à l'autre avec le sourir mais sans saluer personne et Lionel a de nombreux exemples de situations où ses collègues ne l'ont pas salué / n'ont pas répondu à son salut / ont interrompu sa conversation avec quelqu'un pour parler à cette personne. Je suppose qu'il n'y a pas de quoi s'offencer, la politesse est relative mais quand on a été endoctriné dès le plus jeune âge à coup de "Dis bonjour, dis merci", difficile de se défaire de cette habitude. 



Comme Lorie, l'américain a la "positive attitude"

 

 Les américains sont ultra positifs. Tout le temps. Rien n'est chouette ou cool, tout est amazing ou awesome. Et les américains collent ça à toutes les sauces, sans distinctions, du gateau au chocolat (vécu) aux dernières vacances en passant par une rando dans un parc ou le dernier film vu au cinéma. L'échelle des valeurs est coincée au top. Il y a du positif en tout. Autant dire que les scéances de râllage en public n'existent pas.

Les compliments et les encouragements fusent. J'ai l'impression de m'être transformée en déesse du bon goût à force d'entendre des compliments d'étrangers dans la rue sur mes fringues. Il faut dire que niveau vestimentaire, l'américain est très détendu. Il se fiche totalement de ce que vous portez, pas de regards en coins et de pointage de doigt plus ou moins discrets vers une personne habillée de façon douteuse. Vous portez un sac poubelle ? Si c'est bon pour vous, ça lui convient aussi.

Parfois, on frise quand même le ridicule niveau optimisme : les voitures avec des autocollants sur le parre-choc du style "Fièrs parents du meilleur élève de CP de l'école Trucmuche" ne sont pas rares. Il faut dire qu'ici, on ne dit pas non à un enfant. Les enfants nagent dans un climat d'encouragements et de récompenses. Pas d'onde négative autour du développement des têtes blondes. Bonne chose, mauvaise chose ? Je ne sais pas trop quoi en penser. La façon d'élever des enfants "à la française", qui peut se résumer par ne pas les placer constamment au centre de l'attention, fait néanmoins fureur ici.

Autant voir des gens constamment souriants et positifs (la caissière acâriatre existe aussi ici, je vous rassure) file la patate et fait du bien au moral, autant des fois ça semble très superficiels. Les connaissances invitées quelque part disent oui pour rester positifs, tout en pensant non et annulent à la dernière minute. Dure leçon à apprendre : se méfier de l'enthousiasme permanent, il n'y a parfois rien derrière.




L'américain en fait des caisses


Ils sont enthousiastes et ils le montrent. Dans les restaurants, dans la rue, les américains parlent et rient fort. C'est là que la comparaison avec des ados de 15 ans prend tout son sens. Visualisez deux ados qui apprenent une nouvelle incroyable (exemple : Justin Bieber s'est rasé le crâne). C'est parti pour la fête de la mimique : yeux écarquillés de câpre, bouche ouverte couverte par une main, signe d'un état de choc, cris suraigus du type "Ohnonohnonohnonohnon c'est pas vrai !! J'peux pas le croire j'peux pas le croire !! Tu te rends compte ??!!" suivis d'une séance de gesticulation dans tous les sens. Les américains, même adultes, conservent ce niveau d'enthousiame pour à peu prêt tout et n'importe quoi. Lionel et moi avons pu tester leur ferveur, sportive notamment, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils prennent tout ce qu'ils font très à coeur.



L'américain est patriote


J'ai rapidement arrêté de prendre en photo les drapeaux américains devant les maisons. Il y en a partout. Les américains sont très fiers de leur pays, quelque chose qu'on a peut-être du mal à comprendre quand on vient d'un pays où le patriotisme, immédiatement confondu avec du nationalisme, n'est pas très bien vu.





Bilan


L'américain est compliqué à cerner et je ne prétends pas, avec ce billet, avoir fait le tour de la question. Affaire à suivre ?

14 commentaires:

  1. Welcome to the US! It’s AWESOME! …..Just kidding.

    Although there is a lot of truth in your post, I think a key aspect is what you touched on in your final paragraphs. Its all true on the superficial level. Actually the same goes for how Americans “experience” the French. The French “coldness” or “reserve” is true upon meeting someone you don’t know – as part of the superficial social level of interaction. But that is simply a social convention. Once you become friends (not so easy in that case either) the superficial coldness or reserve becomes a moot point. Some Americans will remark on the coldness and even “rudeness” when visiting Paris . This experience of “rudeness” is ironic given the very true things you say about French “politeness”- this is a classic cultural difference. In fact , it is often the American’s lack of this specific French “politeness” that causes some offense and so the French (especially in Paris) naturally react with a little irritation (very understandable if an American simply starts speaking English without any sort of “bonjour”, “pardon” or for god’s sake at least something).

    However you can see from above that American’s stereotype of the French makes for “low expectations” so American’s are often pleasantly surprised. The opposite seems true for the French – because Americans are so initially “friendly” , the expectation is that it will be easy to make friends – thus the disappointment. And this disappointment is magnified when one is an expat with the special loneliness that can involve.
    Of course, it is never that easy to make close friends in any culture ! I wish it was. I take it from your post that you haven’t made any American friends – at least not what you would consider friends you would see on a regular basis – perhaps even go on a weekend with. That is not surprising – but if you can make some American “real friends” , I think you will be pleasantly surprised. At least , I hope so.

    Good luck!

    Todd

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    1. You totally got my point Todd. Writting on cultural differences is not easy and I'm happy to see I didn't offense an American saying all this (I'm assuming you're an American leaving in France, given all the details you gave in your comment). There is a really gap between French and American culture that can be shocking in the first place, wether you're a french in the US or the other way around.

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    2. Actually, I don't live in France. My French connection (movie pun intended) is that I worked for a French bank for 10 years. So I had a number of French colleagues I become friendy with and went to Paris for business a couple times a year.

      By the way, I agree with you completely on your remarks about children. It has gotten worse over the last generation or so. It creates a problem for the kids in this way: After being told they are "great' from age 1 to 18, suddenly in University when they don't get an A+ , they can lose confidence quickly. They can become too fragile and not resilient enough. The answer is somewhere in between, but a little more "red pen" can't hurt.

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  2. Dire que la vie est plus facile à vivre parce que les gens sont positifs me paraît excessif. C'est agréable certes mais superficiel. Par ailleurs, les américains accèptent beaucoup plus de chose là oú nous, bons français, râlerions à nous en décrocher la machoire et ferions grêve. Le prix des forfaits de portable ? Ils trouvent ça trop cher, mais c'est comme ça, alors ils payent sans rien dire. Cet aspect là m'énerve beaucoup.

    En ce qui concerne l'éducation des enfants, je n'en ai pas mais je vais me permettre de donner mon avis quand même (c'est mon blog après tout !). Ils sont constamment encouragés, valorisés et je ne suis pas certaine que ce soit toujours une bonne chose. Ils sont au centre de tout et sont très sans gêne. Les parents se plient souvent aux désirs de leurs enfants et les laissent faire ce qu'ils ont envie (ou s'ils essayent de les empêcher, ce n'est pas très autoritaire et pas très efficace). Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne chose qu'ils ne connaissent ni la frustration ni la contrainte. Il faut un juste milieu, je suis d'accord, mais je ne pense pas que dire "non" à un gamin soit la fin du monde. La vie des parents tourne autour de leurs enfants, ce que je peux comprendre, mais les américains s'attendent à ce genre d'attitude vis à vis de leur progéniture de la part de tout le monde. Je me souviens de ce petit garçon à une convention de BD, il était au milieu du chemin et refusait d'avancer, il bloquait une bonne cinquantaine de personnes. Ses parents ont patiemment attendu qu'il se décide enfin à bouger et il n'est venu à l'idée de personne de le mettre (très gentillement ça va sans dire) sur le côté. Tout le monde s'est bien gentillement plié à la volonté de ce petit garçon, ce que je trouve démesuré. Lui enseigner qu'il ne faut pas gêner 50 personnes ne l'aurait pas tué je pense.

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  3. Je me permets de répondre ...

    Comme la conclusion d'un livre que j'ai lu : le juste milieu se situe quelque part au milieu de l'océan atlantique ...

    Une chose sur laquelle tu as notamment raison, c'est que vous autre français aimer râler. Et ce n'est pas moi qui le dis mais mes collègues français (avec qui je m'entends très bien d'ailleurs).
    Et je ne crois pas que le fait de tout le temps râler règle tous les problèmes !

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  4. Oh oui on aime râler ! Je ne saurais pas l'expliquer mais c'est clairement un truc de français :)

    Après, je n'ai jamais dit que ça résolvait tous les problèmes, loin de là, mais c'est une habitude que je vois avec plus de tendresse maintenant. À mon sens, ça montre que les français n'accèptent rien facilement (même quand ces changements sont positifs et pourraient améliorer les choses, mais c'est un autre débat) tandis que les américains ont tendance à accepter plus facilement, se résigner peut-être, je sais pas. Ça me donne parfois l'impression, peut-être fausse, qu'ils ont moins l'esprit critique (parce que critiquer, ça aussi on sait bien faire en France !)

    Mon intention n'était pas de brosser un portrait à charge pour accabler les américains ou glorifier les français. Personne n'est mieux ou moins bien. Les français ont plein de défauts, je suis bien placée pour le savoir. C'est simplement des observations, des choses qui m'ont interpellées, étonnées. On a trop souvent tendance à croire que les américains ont la même culture alors que non. Nous sommes différents, voilà ce que je voulais souligner.

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  5. 1 mois que je suis là et j'ai exactement les mêmes sensations, j'aurais pu écrire le même billet, le talent en moins.

    Les 1ers jours, j'ai surtout vu le bon côté du positivisme et du sentiment de facilité pour tout, là je suis dans une phase ou cette superficialité à tous les étages m'insupporte, mais tout ceci devrait s'équilibrer par la suite. :)

    Moi qui voulais pas voir de français au début, je suis bien content d'en rencontrer finalement !

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    1. Merci beaucoup du compliment !

      Je suis passée par les mêmes étapes : au début, totallement charmée par le côté ultra positif et l'envie de ne fréquenter aucun français. Au fur et à mesure, l'optimisme a commencé à me taper sur les nerfs, j'avais parfois envie de pousser les gens dans leur retranchements pour voir s'ils étaient capables de s'énerver ! J'ai rencontré beaucoup d'étrangers, parmi lesquels quelques français et j'étais contente. On a la même culture, on a immédiatement des choses à se dire. Après, c'est aussi une question de personnalité, je n'accroche pas avec tous les français que je rencontre, mais globalement ça se passe plutôt bien.

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    2. Quoi de mieux que de se retrouver entre français pour râler et critiquer ? ;)

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  6. Bonjour,
    Ce que j'ai pu remarqué lors de mon séjour là bas, c'est que les Américains sont encore plus mal polis que les Français. Ils parlent beaucoup pour ne rien dire parfois, mais ils restent tout de même méfiants sur les bords.

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  7. En tout cas Touillette, tu m'as bien fait rire avec ton excellent article (et j'en ai besoin ces jours ci). Comme partout (en France où j'étais expat pendant 25 ans; en Allemagne où j'ai grandi pendant 20 ans et maintenant ici), il suffit que quelques personnes qu'on connait bien pour pouvoir supporter le reste. Et je dois dire que j'ai adoooré la façon française de râler et tout critiquer, mais récemment c'est dévenu trop pésant, trop négatif, trop déstabilisant. Le côté (faux) joyeux des Américains me paraît plus facile à tenir dans le temps, surtout en période de difficulté économique, car ils sont plus souvent à la recherche d'une solution que de la critique pour "palabrer".

    Ensuite, ayant élevé cinq enfants, je suis d'accord avec toi. A force de tout permettre et tout trouver "amazing", ils sont complètement déconnectés de la réalité. Autant que je trouvait les écoles françaises trop "sec", et trop de "grattage", autant que je trouve ici trop laxiste. Mais ensuite, dans les bonnes écoles privées ou au college, un autre vent souffle.

    En tout cas, félicitations pour un excellent article.

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    1. Ravie de t'avoir fait rire ! Et merci pour tes compliments ! Garde le moral surtout, c'est pas facile au début, mais ça passe, promis ;)

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  8. J'ai fait mon master aux USA et je me suis fait les mêmes réflexions que toi, plus ou moins. Alors il y a pas mal de choses que j'ai trouvé plutôt positives (comme, justement, cette positive attitude, cette fierté d'être américain- que j'avais retrouvé hyper exacerbée même chez les non-américains) et puis des choses qui m'ont décontenancées aussi, comme la difficulté de savoir exactement qui était vraiment amical, comme tu le dis bien.

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  9. Bonjour,

    Je suis Algerienne et je vie aux Etat Unis depuis plus d'un ans

    je doix dabord vous remercier pour votre article, que j'ai trouvé en cherchant "Trouve t-on que les Americain sont mal elevé"... et oui, carement.
    Je passe en ce moment par une periode de depression, a cause de la superficialité que je rencontre de puis que je suis la.
    J’ai vecu pendant qlq temps a paris, je ne me suis jamais senti aussi isolé et ignoré par la societé.
    au depart je n'ai pas compris que leur "friendly" attitude etais de l'hypocrisie. quand je rencontrais les gens pour la premiere fois ils commencent a me parler amicallement et a me pauser des questions tres personelles des quil apprennent que je suis ici car mon mari est americain, du genre comment l'avez vous rencontré, quand et où…ect
    qd je suis avec lui on lui pause des question sur moi, devant moi sans meme s'adresser a moi directement, je dois mentionner que je parle parefaitment anglais presque sans accent. Pareil qd on va au marché
    apres ce genre de seance d'arcellement (faut se rappeler que c'est la premiere rencontre) qd je les rencontre dans la rue, ils te parlent meme pas. Comme si ils te connaissent pas.
    en suite il y a la categorie de ceux qui m'arrete dans la rue (sans s’excusé de t’avoir deranger ou couper la parole) pour demander si je suis francaise, quand je dis non je suis Algerienne, ils disparessent de suite... (vous voyez les Francais, ils vous adorent ici)
    maintenent, je dis carement que je souhaite pas partager mes informations personnelles, car il sufis de repondre a une question pour qu'un interrogatoir commence.
    dans ma culture on ne montre pas a une personne qu'on est interessé par elle si par la suite on va l'ignoré... !
    revenant aux remarques mnt, ici on considere une remarque comme de la critique, ils se doutent tellement deux que tout ce que vous pouvez dire puisse les vexé. comme vous l'avez mentionner dans votre article c'est du a la mentalité de "amazing". ils sont les meilleurs et c'est tout.
    les tabou aussi, alors tout est un tabou, la politique, les questions d'environement, la bouf, mais tout. on ne peut pas aborder de sujet sans qu'au moi une personne dans le groupe ne se sente vexé, en dirai qu'on parle avec des adolecent, vous l'avez bien dit.
    le probleme c'est qu'ils ne veulent pas etre critiquer mais eux ils ont des prejugés sur tout ce qui n'est pas americain meme si ils n'ont jamais mit les pied en dehors des US.
    A un moment je me suis dit que peut etre il faut que j'arette de tout critiquer, mais la ca deborde.
    de ma part, apres mon experience, je trouve que les americains sont hypocrites et superficielle et ils manque de bonne volenté, il ne suffis pas de dire que je suis le meilleur il faut le sentir le croire et y travaillé.
    Par ailleur j’ai eu de tres bonne experience avec les “African-American” ils sont a croqué meme leurs curiosité reste sincere. tout ce que j'ai dit sur les americain ne s'applique pas sur eux. Je les adore.

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