Pancakes to die for

J'aime bien cette expression " to die for". A elle seule, elle enferme tout l'enthousisame excessif des américains. Pourtant là, je ne peux qu'être d'accord avec eux : je veux bien mourir pour ces pancakes.

La première fois que nous avons goûté à ces petites merveilles, c'était en 2012, lors de notre voyage dans l'Ouest américain, dans un restaurant pas très loin de notre chez nous actuel, mais détruit depuis (= un des grands désespoir de ma vie).

Les pancakes étaient pour moi comme les crèpes et les gaufres, bons mais pas matière à faire des miracles. Je ne pouvais pas plus me tromper. Un voyage à Bruxelles a d'ailleurs aussi corrigé mon avis sur les gaufres.

La première bouchée de cette nourriture divine m'a fait réaliser à quel point toute ma vie avait été un mensonge. Dodus, aériens, ni trop secs ni trops humides, très peu sucrés avec un petit goût indescriptible (sour cream ? cream of tarter? backing soda? impossible à savoir). Ces pancakes ont un équilibre parfait. Ajoutez à celà le croquant de la noix et la douceur de la banane de ma recette fétiche "Banana walnut pancakes". Une pure merveille. C'est bien simple, les meilleurs pancakes que j'ai mangé de toute ma vie.
 

Je suis tellement séduite pas ces pancakes précisement je n'ai pas encore testé leurs autres recettes. Lionel aussi reste fidèle à une recette, les pancakes tout choco.

Le restaurant qui sert cette ambroisie est une chaîne, comme souvent aux Etats-Unis, "Country Inn Café" ou "Holder's Country Inn", très connue pour ses petits déjeuners servis tout au long de la journée. Mais pas que. Leur carte longue comme le bras me laisse toujours rêveuse. Pour y être allés plusieurs fois, nous n'avons jamais été déçus. Lionel avait testé leur cheeseburger qui était très savoureux.

Il faut cependant bien choisir son heure. Le restaurant est très fréquenté vers midi, à tel point que les clients qui arrivent sont placés sur une liste d'attente et doivent patienter sur un banc à l'entrée jusqu'à ce qu'une table se libère.

 

Allez, une petite dernière. C'est tellement copieux que c'est pas tous les jours ! J'ai d'ailleurs toujours du mal à finir mon assiette, c'est pourtant la plus petite portion.