Déménager n’est une partie de plaisir pour personne. Je m’attendais à ce que ce soit une galère sans nom et finalement, je dois dire que ça c’est plutôt bien passé (une fois la tonne de paperasse remplie). Odyssée de mes affaires vers les amériques en 4 points.
Le
tri : déménager est toujours l’occasion de faire un grand tri dans ses
affaires. Nous n’étions dans notre appartement que depuis deux ans, pas le
temps d’accumuler trop d’affaires, le tri était encore assez frais.
Hahaha ! La bonne blague ! Un tri drastique s’est imposé dès que je
me suis mise à ouvrir placards et tiroirs (= cache-misère où je range tous les
trucs dont je ne sais pas quoi faire). Côté pratique, je suis tombée sur des
cartons du dernier déménagement qui n’avaient pas encore été ouverts. Ceux-là au moins étaient déjà faits.
Les américains, qui ne font jamais rien comme
tout le monde (regard insistant vers système métrique), sont branchés sur du
110V. Exit l’électroménager et globalement, tout ce qui se branche (au revoir
super-nintendo chérie ! Tu seras regrettée !). Mes parents ont
gentiment accepté d’héberger notre frigo et notre machine à laver, qui auraient
de toute façon été inutiles : notre nouvel appartement est tout équipés de ce côté-là. Le « juste le frigo et la machine
à laver » s’est rapidement transformé en la voiture pleine à craquer. Mais
d’où sortent toutes ces affaires ? Mystère.
Le choix du
déménageur :
là, nous n’avons pas eu notre mot à dire. La boîte du petit mari a dépêché deux
sociétés sur place pour faire des devis et s’est chargée de choisir le plus sellant.
Merci au passage de ne pas avoir choisi le monsieur bidonnant « j’ai 23
ans de métier ma p’tite dame ». Quitte à avoir recours à des déménageurs,
j’ai demandé à bénéficier de l’option diva ++ dans laquelle je ne fais même pas
un carton. J’ai pû choisir la date du déménagement, enfin, il faut le dire
vite. Le prestataire m’a prévenu une petite semaine avant de ses disponibilités.
Sept jours dont trois pendant lesquels je travaille encore ? Je suis
large !
Les options : en
fonction du volume à déménager, les sociétés proposent un transport aérien ou maritime. Dans notre cas, nous
avons eu la chance de pouvoir bénéficier des deux. Pourquoi est-ce une
chance ? Parce que le transport aérien est beaucoup plus rapide que le
maritime : 3 à 11 jours en avion contre 4 à 5 semaines par la mer. J’ai pu
envoyer un premier jet d’affaires de « première nécessité » par
avion, ce qui a permis à Lionel de patienter camper dans un confort relatif
en attendant l’arrivée du reste de nos meubles. Le pauvre vivait dans le nouvel
appartement depuis quelques semaines tel un moine tibétain, avec une table, une
chaise et un matelas gonflable. Le bateau parti, j’étais à deux doigts de faire
un sacrifice humain au dieu des conteneurs pour que le nôtre ne se perde pas en
chemin.
La semaine
la plus longue : derrière le côté très cool du déménagement pris
complètement en charge se cache la paperasse. Des tonnes de papiers à remplir,
pour les douanes sortantes, pour les douanes entrentantes, des copies de visas
et de passeport à envoyer à tour de bras, un inventaire précis du contenu du
logement et de la valeur de chaque chose à établir. Vous avez déjà essayé de
compter tout votre linge et de lui donner une valeur, autre que
sentimentale ? Il est évident que mon t-shirt Silver Surfer vaut plus qu’un de mes pulls en laine. Un douanier ou
un assureur serait-il du même avis ? Pas sûr.
Pour être productive à 100% pendant les 4 jours qui me restaient pour préparer la venue des déménageurs, j’ai fait des listes détaillées jour par jour de ce qu’il me restait à faire. Et comme faire ça c’était déjà pas mal, j’ai commencé par aller chez le coiffeur. Ne pas faire de cartons c’est cool. Sauf les derniers jours. Mon appartement s’est transformé en grotte pleine stalactites de bordel plus ou moins classé. J’ai regretté quelques minutes de ne pas avoir de carton sous le coude pour y jeter tous ces trucs et avoir un peu l’impression que ça avance. Puis, j’ai constaté avec quelle rapidité et efficacité mon duo de déménageur a emballé mes affaires et je n’ai plus eu aucun regret. High five Christian et Georg. Une matinée et c’était plié. Et super sympa avec ça.
A les voir se débattre avec des kilomètres de papier bulle et mes meubles, j'ai beaucoup pensé à ça :
Pour être productive à 100% pendant les 4 jours qui me restaient pour préparer la venue des déménageurs, j’ai fait des listes détaillées jour par jour de ce qu’il me restait à faire. Et comme faire ça c’était déjà pas mal, j’ai commencé par aller chez le coiffeur. Ne pas faire de cartons c’est cool. Sauf les derniers jours. Mon appartement s’est transformé en grotte pleine stalactites de bordel plus ou moins classé. J’ai regretté quelques minutes de ne pas avoir de carton sous le coude pour y jeter tous ces trucs et avoir un peu l’impression que ça avance. Puis, j’ai constaté avec quelle rapidité et efficacité mon duo de déménageur a emballé mes affaires et je n’ai plus eu aucun regret. High five Christian et Georg. Une matinée et c’était plié. Et super sympa avec ça.
A les voir se débattre avec des kilomètres de papier bulle et mes meubles, j'ai beaucoup pensé à ça :
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