Je pensais que le football, celui qui se joue vraiment avec les pieds, n'était pas populaire aux Etats-Unis et que la coupe du monde allait être une compétition plutôt confidentielle, suivie uniquement par les européens et sud-américains (just expat things). Force est de constater que je me suis bien trompée ! Le soccer est médiatisé et apprécié, et la compétition suivie. La faute peut-être à Jürgen Klinsmann, un ancien international de l'équipe allemande qui entraîne l'équipe des USA et fait du bon boulot (merci Michel pour ces détails techniques).
Pas mal d'événements étaient organisés dans le coin et on en a bien profité. Retour sur trois façon de suivre la coupe du monde de foot en Californie.
Sur écran géant, dans un parc
Grâce au décalage horaire, la plupart des match avaient lieu en journée, entre 9 heures et 18 heures. L'équipe de soccer de San José, les Earthquackes, avait mis sur pied tout un tas d'activités autour de l'événement. Ecrans géants installés dans des parcs, mais aussi jeux avant les matchs, concerts, films, boissons et food trucks.
Nous avons suivi les matchs France / Honduras et USA / Belgique à la Plaza Cesar Chavez, à San José. Les deux rencontres avaient lieu à 13 heures, l'occasion de faire un pic-nique sur l'herbe au soleil.
Le nombre de personnes qui étaient présentes pour le match de la France m'a surpris, mais bien évidemment, ce n'était rien comparé à la foule qui s'est pressée pour voir jouer l'équipe des Etats-Unis. Au niveau ambiance non plus, rien de comparable. Le moindre vêtement floqué du drapeau américain était de sortie. J'ai vu plus de drapeaux ce jour-là que le 4 juillet.
On ne le dira jamais assez, les américains sont enthousiastes. À chaque possession de balle, le public applaudissait, encourageait (un écran, mais ça ne les arrête pas), scandait "USA, USA !" ou "We will win !". À chaque occasion de but, tout le monde était debout, les bras au ciel à crier. Et ça marche aussi pour les replay. Et fairplay avec ça. Les belles actions de l'équipe adverse étaient applaudies, les joueurs, peu importe l'équipe, qui se jetaient au sol en se tenant une partie du corps façon drama queen ou actor studio se faisaient blâmer, tandis que ceux qui avaient visiblement pris un mauvais coup attiraient la compassion.
Bref, ils vivent le truc à fonds, on se serait cru dans un stade. Il faut dire que le match était palpitant. J'ai crains quelques crises cardiaques devant ce débordement d'émotion. Lionel souhaitait la victoire des Etats-Unis, pour pouvoir profiter de cette ferveur jusqu'au bout.
Nous avons suivi les matchs France / Honduras et USA / Belgique à la Plaza Cesar Chavez, à San José. Les deux rencontres avaient lieu à 13 heures, l'occasion de faire un pic-nique sur l'herbe au soleil.
Le nombre de personnes qui étaient présentes pour le match de la France m'a surpris, mais bien évidemment, ce n'était rien comparé à la foule qui s'est pressée pour voir jouer l'équipe des Etats-Unis. Au niveau ambiance non plus, rien de comparable. Le moindre vêtement floqué du drapeau américain était de sortie. J'ai vu plus de drapeaux ce jour-là que le 4 juillet.
On ne le dira jamais assez, les américains sont enthousiastes. À chaque possession de balle, le public applaudissait, encourageait (un écran, mais ça ne les arrête pas), scandait "USA, USA !" ou "We will win !". À chaque occasion de but, tout le monde était debout, les bras au ciel à crier. Et ça marche aussi pour les replay. Et fairplay avec ça. Les belles actions de l'équipe adverse étaient applaudies, les joueurs, peu importe l'équipe, qui se jetaient au sol en se tenant une partie du corps façon drama queen ou actor studio se faisaient blâmer, tandis que ceux qui avaient visiblement pris un mauvais coup attiraient la compassion.
Bref, ils vivent le truc à fonds, on se serait cru dans un stade. Il faut dire que le match était palpitant. J'ai crains quelques crises cardiaques devant ce débordement d'émotion. Lionel souhaitait la victoire des Etats-Unis, pour pouvoir profiter de cette ferveur jusqu'au bout.
Dans un pub irlandais
Pour la demi-finale Pays-Bas / Argentine, j'ai rejoins un groupe de nanas dans un pub irlandais à Mountain View. L'endroit a rapidement été pris d'assault. Avec une dizaine de postes de télévision (dont le plus grand que j'ai vu de toute ma vie), il y avait de quoi suivre l'action où que l'on soit installé.
Après avoir trouvé un parking gratuit, je me sentais maligne, plus la touriste de base qui se fait toujours avoir. Ce sentiment a été de courte durée. L'entrée du pub se payait 10$.
Une fois de plus, l'ambiance était au rendez-vous et une fois de plus je ne soutenais pas la même équipe que la majorité du public. Je croyais en les prédictions de Polisson, j'avais tord.
Le contraste avec les matchs dans le parc était total. Pas de grand jour mais des lumières éteintes façon nuit noire. Se rendre compte, en sortant après la rencontre, qu'on était en fait en pleine journée était un petit choc.
Le contraste avec les matchs dans le parc était total. Pas de grand jour mais des lumières éteintes façon nuit noire. Se rendre compte, en sortant après la rencontre, qu'on était en fait en pleine journée était un petit choc.
La finale, sur écran géant mais dans un autre parc
Pour la finale Allemagne / Argentine, nous sommes allés dans un autre parc de San José, le Saint James Park. Et nous ne sommes pas restés très longtemps. L'endroit était bondé, et avec la foule qui se déplacait sans arrêt, difficile de suivre l'action, voire parfois même, de voir quoi que ce soit.
Ajoutez à ça une voiture de police et un nombre important de SDF. Même en plein jour, ça n'avait rien de très rassurant (je suis de celles que la présence policière inquiète plus qu'elle ne rassure). Bref, nous avons regardé les dernières minutes du match depuis notre canapé. Dommage, un groupe qui avait l'air plutôt pas mal jouait.
En bonus : à la cafétéria du boulot de Lionel
Tellement de gens s'y rassemblait pour suivre le tournois que les infos locales sont venues y faire un reportage.
Comme le disait si bien un tweet de je ne sais plus qui, "USA, maintenant que vous avez découvert le foot, parlons un peu du système métrique".
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